Comment éviter de porter préjudice quand on pratique la psychothérapie ? C’est vraiment la première question qu’un praticien de la psychothérapie doit se poser. C’est le fondement même de son travail, la première chose à savoir quand on exerce en tant que thérapeute. C’est d’ailleurs ce qu’énonce le serment d’Hippocrate chez les médecins.
Posons-nous maintenant la question de qu’est-ce qu’un préjudice ?
Le préjudice se définit comme un acte ou un élément nuisible aux intérêts de quelqu’un.
En effet si la personne sort plus mal d’une thérapie qu’elle ne l’était avant celle-ci, cela pose problème.
Le thérapeute n’a pas la responsabilité de la motivation de la personne dans son changement mais il a la responsabilité de ce qu’il apporte aux clients. Être formé correctement fait partie de la meilleure façon de ne pas porter préjudice c’est donc une question de responsabilité car
Que peut-on apporter aux consultants si on n’a pas été formé ?
S’instaurer praticien alors qu’on n’a pas la formation devrait être gravement sanctionné. Or cela arrive encore de nos jours.
Comment ne pas porter préjudice ? je vais vous énoncer ici 7 façon d’éviter cela :
1. Apprendre son métier. On ne devient pas thérapeute, que l’on soit psycho praticien ou psychothérapeute comme cela. Il faut des années de formation et de pratique avant de devenir un bon thérapeute. Les médecins ont une formation longue car exercer la médecine est quelque chose de complexe. Il en est de même pour nous. Or aujourd’hui des formations sont proposées au rabais et parfois même en quelques mois. Ce genre de pratique est dangereuse pour les consultants comme pour le praticien car il ne met pas à l’abri d’une difficulté qu’il ne pourrait dépasser n’ayant pas été formé pour cela.
En tant que médecin de l’âme nous ne pouvons pas « bricoler ».
C’est pour cela qu’il y a un certain nombre de prérequis.
2. Ces prérequis sont : d’avoir une formation sérieuse qui permet de faire face aux différentes situations que l’on rencontre, qui permet également de faire un diagnostic et un traitement car toute notre spécificité est là.
3. Etre en supervision permet ensuite de regarder toutes les situations où l’on se sent inconfortable et le regard d’une tierce personne, le superviseur, permet de dénouer des situations dans lesquelles on se retrouve parfois trop impliqué. Ce qui peut brouiller notre vision des choses car l’affect quand il raisonne avec notre vécu n’est pas toujours de bon conseil.
Le superviseur agi ainsi comme un séparateur, donnant la possibilité de se distancier de la situation et donne les moyens de comprendre et dépasser les difficultés.
4. Avoir fait un travail personnel de psychothérapie afin de ne pas projeter ses difficultés ou ses croyances sur la personne qui vient consulter.
5. Il y aura toujours des gens agressifs et on ne peut plaire à tout le monde mais prenez en compte que le préjudice va bien au-delà du fait ne pas plaire.
6. Connaître la déontologie de la profession et y adhérer
7. Savoir quoi faire dans les situations d’urgence. Pour en savoir plus suivez ce lien
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Ecrit par Françoise MUNOZ, psychologue, psychothérapeute, psycho-praticienne, formatrice et superviseure, directrice de PSY Form'Action
Action.
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